En France, un des pays où le niveau de vie est largement supérieur à la moyenne, on tire depuis longtemps la charrette du chômage (je ne dis pas le Boulet, vous comprendrez pourquoi…). Les chômeurs râlent parce qu’ils n’ont pas de travail, les entrepreneurs râlent parce qu’ils ont régulièrement du mal à trouver de la main d’œuvre et ceux qui ont du travail râlent parce qu’ils doivent payer pour les autres et donc, leurs salaires sont amputés d’autant. Les HOMO CONSOMMATUS intelligents (leurs chefs), qu’ils soient au gouvernement, dans les assemblées ou élus de terrain, gesticulent depuis la fin des trente glorieuses et tout ce petit monde pense que c’est […]
Lire la suite...Le blog sur la collapsologie pour tout savoir des enjeux à venir
Notre blog sur la collapsologie tente d’apporter des réponses afin de vous aider à mieux comprendre l’ère de l’Homo-Consommatus
En savoir plus...AGRICULTURE : LE DILEMME
Il y a seulement 200 ans, dans un pays comme le nôtre, 70 % de la population vivait du travail de la terre. Les 30% restants étaient divisés en trois. 10% étaient commerçants et artisans, 10% étaient des riches propriétaires terriens et des notables, quant aux 10% restants, ils étaient au service de ces derniers. On les appelait des domestiques. A l’époque, ce terme était employé couramment et n’offusquait personne, c’était une fonction, tout simplement. Je serais curieux de voir sa réaction, si l’on appelait une femme de ménage « domestique » de nos jours… pourtant, c’est bien une question de mode, car la langue Française n’a pas changé à ce point […]
Lire la suite...LE CORONAVIRUS & L’HOMO CONSOMMATUS
L’Homo Consommatus se croyait invincible. Il avait mis au point toutes les machines imaginables et continuait à en inventer d’autres aussi indispensables que la voiture autonome par exemple… Ses militaires, armés jusqu’aux dents, étaient en mesure (en appuyant sur un bouton) de faire disparaitre des millions d’êtres humains qui n’auraient pas été d’accord avec eux. Ils pouvaient même savoir, grâce aux renseignements, ce que d’autres pouvaient préparer à l’autre bout de la planète. Il était capable de produire en quantités tous les produits dont ses congénères rêvaient car la publicité leur avait expliqué que le bonheur était à ce prix. Quand il voulait se changer les idées, l’Homo Consommatus partait […]
Lire la suite...LA FIN DE L’HOMO CONSOMMATUS
«LA FIN DE L’HOMO CONSOMMATUS » est une théorie qui consiste à démontrer que L’HOMME s’est transformé en CONSOMMATUS avec l’arrivée du progrès de l’ère industrielle mais qu’il disparaitra en tant que tel, avec la fin des énergies fossiles, en particulier le Pétrole vers la fin du 21° siècle. Je sais qu’il faut faire un effort pour l’admettre, mais les énergies « renouvelables » ne suffiront pas et de plus, comment les mettre en œuvre sans pétrole ? Jean Marc JANCOVICI l’appelle « L’EFFONDREMENT ».A lire : « Dormez tranquilles jusqu’en 2100 » Pablo SERVIGNE & Raphael STEVENS, « LA COLLAPSOLOGIE »A lire : « Comment tout peut s’effondrer » […]
Lire la suite...Tout d’abord, c’est quoi la collapsologie ?
Avant d’aller plus loin, vous vous demandez certainement « c’est quoi la collapsologie ? » et vous vous posez la bonne question.
En fait, la collapsologie est un concept pluridisciplinaire qui réunit des biologistes, des économistes, des anthropologues, des sociologues et même des politiciens, qui étudient les risques d’un imminent effondrement de notre civilisation et au premier plan, de ses habitudes de consommation.
La première fois que le grand public en entend parler, c’est en 2015, quand l’ingénieur agronome Pablo Servigne publie avec Raphaël Stevens, docteur en biologie, l’ouvrage Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes. Ils y exposent et analysent tous les facteurs qui vont à n’en pas douter révolutionner notre société, pour ne pas dire l’ère industrielle qui touche à sa fin. Une réelle prise de conscience en a découlé et la collapsologie est aujourd’hui un secteur de recherche à part entière.
Si bien que beaucoup de rapports, de lois et d’événements viennent alimenter les réflexions des collapsologues au quotidien. Ce blog a donc pour dessein de décortiquer la collapsologie et ses actualités pour en savoir toujours plus et comprendre les enjeux de notre civilisation.
L’origine de « la collapsologie » c’est quoi ? Le mot collapsologie, tiré de « collapse »
(effondrement), pourrait désigner la fin de toute chose. C’est le nom que les adeptes du mouvement ont choisi pour définir la transition brutale que connaîtra notre civilisation dans les décennies à venir.
Pour beaucoup de scientifiques et de collapsologues français et internationaux, la collapsologie est un enchainement de crises (climatiques, économiques, sociales…) qui pourrait, par un effet domino, conduire à la fin de notre civilisation. Il ne s’agirait alors pas de la disparition pure et dure de l’humanité, mais d’une pénurie d’énergies fossiles qui paralyserait nos systèmes de production et de transports.
Si la disparition totale de nos sources d’énergie ou de nos matières premières semble être la menace majeure, le réchauffement climatique et autres catastrophes naturelles pourraient tout autant peser dans la balance. En effet, nous vivons depuis 10 000 ans dans l’ère géologique Holocène, qui a elle-même succédé au Pléistocène. Mais selon le biologiste Eugene Störmer et le chimiste et Prix Nobel Paul Josef Crutzen, l’Homme vit depuis plusieurs décennies dans l’Anthropocène. Cette époque tend à définir l’ère de l’Histoire dans laquelle la planète elle-même a été marquée par l’Homme. Il s’agit de tous les événements géologiques influencés par les activités humaines et qui permettent aujourd’hui de placer l’humain au centre des acteurs de la biosphère.
Pour situer l’élément déclencheur de l’Anthropocène , il faut remonter à 1945 avec le premier test notable de l’arme nucléaire réalisé par les Etats-Unis. Et d’autres centaines ont suivi depuis…
Alors selon la collapsologie, quand l’effondrement aura-t-il lieu ?
La collapsologie c’est quand ? Les spécialistes prévoient que les réserves de pétrole seront consommées d’ici 30 à 40 ans, ce qui signera l’amorce de la fin de l’ère industrielle avant l’épuisement des réserves de charbon vers la fin de ce siècle. Rien ne pouvant sérieusement remplacer ces richesses, l’Homo-Consommatus subira alors un bouleversement drastique de ses habitudes.
La collapsologie pour les nuls : À court terme, la disparition du pétrole et du gaz déclenchera un séisme tel que notre civilisation est incapable de mesurer l’impact qu’il aura sur elle. Un phénomène d’une telle ampleur ne s’étant jamais produit, les indispensables références au passé qui permettent à l’Homme de se situer sont inexistantes.
Une fois ce traumatisme évacué, ce sera une bonne chose qui comblera les plus vertueux, ceux qui contre vents et marées se dressent pour « préserver la planète ». Ne rêvons pas, ce n’est que lorsqu’il n’aura plus de polluants (les énergies fossiles) que l’Homme contraint et forcé arrêtera de polluer. Il ne faudra rien attendre de l’humanité d’ici là : Depuis des décennies que nous entendons parler du réchauffement climatique, de la pollution toujours croissante, des crises sanitaires et économiques… l’Homme est incapable de freiner sa croissance au profit d’une vie plus calme et plus conservatrice pour les générations futures. Lui demander d’agir autrement revient à demander à un fumeur d’arrêter de fumer ; il vous dira :
– Je sais que ça me fait mal.
– Je vais arrêter.
– C’est promis juré j’arrête le 1er Janvier,
– Mais il continue
Pour comprendre l’avenir, l’Homme a besoin de références au passé.
C’est pourquoi les archéologues ont entrepris d’étudier la disparition des civilisations passées, comme celle des Mayas ou de l’Île de Pâques pour identifier les facteurs communs entre ces peuples disparus et les transposer à notre vie actuelle. Les principales causes ? Sans surprise, un mélange de surexploitation des ressources, d’inégalités sociales et de difficulté à adapter ses pratiques aux dépends de la croissance ou de la richesse. Ça vous rappelle quelque chose ?
L’ère industrielle, poussée par l’Homo-Consommatus avec sa soif insatiable de croissance et sa boulimie de consommation, le précipite vers son irréversible déclin. C’est alors que chacun se demandera si la collapsologie suggère où s’installer ainsi que des pistes pour amortir l’effondrement.
Alors, grâce à la collapsologie, voici comment se préparer
Selon la collapsologie, comment se préparer à cette fin de notre civilisation ? Quelles mesures pourront bien nous aider et faciliter la transition ?
La première chose à accepter, c’est que l’effondrement est inévitable. Depuis les années 70, la communauté des penseurs et des scientifiques tire la sonnette d’alarme et nous ne l’entendons pas, ne l’écoutons pas. Selon les rapports annuels des spécialistes, il est maintenant trop tard pour désengrener le déclin. Il s’agit maintenant de préparer la transition et de favoriser un retour de l’Homme aux choses plus simples, comme c’était le cas depuis la nuit des temps, avant l’apparition de l’ère industrielle.
Selon les archéologues, la force de l’Homme réside dans sa capacité à communiquer et à échanger émotions, et pratiques. C’est en fait intrinsèquement ce qui fait de l’Homme l’animal le plus intellectuellement évolué parmi toutes les espèces que la Terre abrite. De plus, l’étude des civilisations passées montre que c’est justement cette aptitude qui peut peser dans la balance. L’entraide est l’un des facteurs qui aideront à la survie d’une partie de l’humanité. Cependant, cette dernière y perdra l’essentiel de ce qu’elle possède et verra s’effondrer son système.
Après tout, quoi de plus naturel, puisque ce système est artificiel et que l’on sait que seule la nature finit toujours par avoir le dernier mot ?
D’aucuns se demanderont aussi, selon la collapsologie, où habiter ? Les réponses sont complexes et dépendent des impacts sociaux, climatiques et environnementaux d’une si radicale transition subie par notre civilisation.
Vous pouvez vous demander « les collapsologues ont ‘ils raison ? » ; notre réponse est simple.
Si c’est le cas, l’humain aura fait son possible pour limiter la casse. Dans le cas contraire, il aura mis un frein à sa course folle qui le conduit à sa perte et prendra peut-être enfin le temps de se poser les seules questions qui vaillent à savoir :
– Comment en si peu de temps en sommes-nous arrivés là ?
– D’où venons-nous ??
– Où allons-nous ??
C’est au travers de ses conférences et de son livre Homo Consommatus – Le Déclin que Bernard Boullet souhaite vous présenter en détails toutes ces pistes et comparatifs pour comprendre et tenter d’amortir au mieux l’effondrement de l’ère industrielle.